dimanche 22 avril 2018

La ferme des animaux


Ecrit en 1945, la ferme des animaux du britannique George Orwell  est une fable d'une centaine de pages mettant en scène des animaux où chacun représente les membres de la société humaine.

Cela n’a pas une ride même  s'il s’agit ici de la dénonciation du communisme et de Staline en particulier. On y retrouve néanmoins nos travers sans que cette dénonciation ne se réduise à la seule dictature communiste. On peut même dire que tout ce que l'auteur critique en 1945 fait écho à notre actualité, quels que soient les orientations politiques et les pays. 


Fatigués d’être exploités par les hommes faibles et mauvais qui ne font que les réduire en esclavage., les animaux se réunissent secrètement pour écouter Sage-L'Ancien, un cochon qui leur assure qu’un jour les choses changeront, d'ailleurs le changement c'est maintenant !  Et les animaux auront enfin une vie meilleure ! Décidant de reprendre la main sur leurs vies. ceux-ci  vont fomenter une rébellion contre Mr Jones le fermier, image du dictateur ayant droit de vie et de mort sur chacun. Il y a Malabar, le cheval courageux, honnête et travailleur, Benjamin, l'âne visionnaire, pressentant le tragique à venir, le chat sur qui on ne peut pas compter quand il le faut, la masse des moutons représentants la bêtise... Il est question d’asservissement, de recherche d'une vaine égalité mais surtout de  manipulation pour dominer et  le danger d’un ennemi imaginaire qui favorisera la peur de l'ailleurs et de l'étranger.

Un livre à l'écriture limpide et pleine d'humour. A (re)découvrir ! 


Mon illustration ci-dessus met en scène la couverture de l'édition Folio de ce livre, elle représente un tableau du belge James Ensor.

La ferme des animaux, George Orwell, 1945. Ed. Folio


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire